Traduire pour le secteur de l’édition, c’est être en possession d’un talent pour la créativité linguistique et d’un bon sens culturel. Il est par exemple inutile de savoir que « mkate » est un mot utilisé en Swahili pour parler du pain de manière générale si l’on ne comprend pas pourquoi l’auteur a choisi de l’insérer dans un tel contexte. Il se peut que le terme ait été utilisé au sens figuré pour indiquer de l’argent ou un moyen de subsistance. À nouveau, le sens que l’auteur a voulu exprimer peut revêtir une multitude de significations en fonction du patrimoine culturel de chaque pays et parfois même à l’intérieur d’un même pays.
Pour créer un « traducteur » automatique, les premiers génies de l’informatique eurent l’idée d’insérer, à l’intérieur d’une base de données, le contenu d’un dictionnaire bilingue Anglais-Russe pour trouver ensuite un algorithme capable d’associer les termes issus des deux langues. Puis, arriva le jour où ils insérèrent la célèbre phrase biblique, « l’esprit est ardent mais la chair est faible » que la machine traduisit vers le russe. En prenant la phrase russe et en la traduisant en anglais, ils ont obtenu « la vodka est bonne, mais la viande est périmée »… quelle drôle de manière de traduire la Bible !
Le traducteur doit être en possession d’une finesse linguistique pour être capable de se mettre dans la peau d’un auteur ou d’un éditeur et de saisir les nombreuses nuances et références culturelles contenues dans le texte d’un document narratif ou éditorial ou entre les lignes de ce dernier. Les informations linguistiques doivent ensuite être transmises dans une autre langue en conservant la précision et créativité du texte de départ tout en adaptant celui-ci au style et formulations propres à la langue d’arrivée. Pour relever ce défi, il est essentiel d’avoir un niveau de connaissances et d’expertise approfondi qui va bien plus loin que le talent brut ou que tout ce qu’un programme informatique est à même d’accomplir. Il faut une technique infaillible et un dévouement à toute épreuve pour l’écriture voire la réécriture d’un document convaincant, c’est-à-dire contenant tous les critères stylistiques et culturels qui parleront au public auquel il est adressé. Qu’il s’agisse d’une nouvelle, d’une brochure, d’un publicité, d’un article de journal ou d’un communiqué de presse, la traduction doit être aussi vivante et pertinente que le texte de départ et doit poursuivre le même objectif.
La composante créative du métier de traducteur est à la base de tout ce qui va suivre, elle marque également le commencement. De nos jours, des ordinateurs, des logiciels spécialisés et des outils de publication sur internet parviennent à livrer des textes quasiment instantanément aux lecteurs et l’on s’aperçoit bien que les nouvelles bombardent la planète toute entière. Le traducteur d’aujourd’hui doit absolument maîtriser les outils technologiques dont il dispose afin de s’adapter à un monde dans lequel la communication et la publication se montrent de plus en plus agressives. La publication de plans et de modèles, le formatage de protocoles et d’outils de traitement de texte, pour ne citer que quelques-unes des activités concernées, possèdent chacune leurs propres règles et modes de fonctionnement qui constituent en soi un véritable domaine d’expertise. Au même titre que la traduction, ces compétences, qui requièrent une attention et une précision maximale, sont constamment développées et mises à jour chez SMG afin d’offrir un service de traduction précieux et durable. La toile mondiale a permis au monde entier de communiquer plus rapidement et de manière plus complexe ; il en est de même pour le monde de l’édition : il s’est diversifié en de nombreuses branches qui possèdent chacune leur propre jargon et public cible.
Les linguistes de notre entreprise SMG Languages se plongent, chaque jour, avec passion et savoir-faire, dans des textes ayant trait au secteurs suivants : l’éducation et le monde universitaire, la presse, le journalisme, le marketing et la publicité, les manuels techniques, la fiction et les essais, le cinéma et les magazines, les sites web, les newsletters, les blogs, mais également le tourisme et les événements culturels.