L’expérience de notre traductrice anglaise en stage chez SMG Italia, à Brescia.
Notre monde connaît une globalisation toujours plus importante et cela n’est pas un secret. Dans la vie de tous les jours, on entend presque quotidiennement tous ces noms : Volkswagen, Samsung, Zara, IKEA, qui sont arrivés sur le sol français, mais qui sont en fait des sociétés étrangères. De même, le Groupe SMG Languages est basé à Londres, à Milan, à Lima et traduit dans plus de 160 langues, ce qui fait de lui le groupe multinational des sociétés multinationales.
Avant d’arriver à SMG Languages pour commencer un stage de 3 mois, je pensais avoir une bonne expérience de l’art de la traduction après avoir étudié les langues vivantes pendant deux ans à l’université d’Exeter, et après avoir fréquenté pendant 6 mois à l’université de Bologne, la Faculté des langues vivantes, d’interprétation et de traduction. Cependant, peut-être en raison des exigences extrêmement élevées du groupe SMG Languages, je me suis retrouvée quelque peu débordée par les traductions auxquelles j’ai été confrontée. Je m’explique : la société travaille pour différents groupes de clients, et donc pour un large éventail de secteurs, du secteur des cosmétiques au secteur juridique. À cela s’ajoute un nombre considérable de vocabulaire technique et, par conséquent, la nécessité de disposer d’une solide connaissance du secteur en question. Pour une traductrice novice comme moi, cela a naturellement été une perspective très intimidante. C’est une chose d’apprendre la théorie de la traduction à l’université où, dans le pire des cas, on peut probablement trouver une version déjà traduite dans Google. Mais c’est tout autre chose de commencer à traduire des documents pour la première fois et il n’existe pas de solution de facilité pour déchiffrer des structures syntaxiques complexes ou la signification de mots qui ne semblent pas exister en dehors du texte. Toutefois, chers amis traducteurs-en-devenir, ne vous laissez pas décourager !
Ce qui est fabuleux chez SMG Languages, c’est la volonté de donner au client la pleine satisfaction. Le personnel s’efforce constamment d’apporter un service impeccable et ne peut pas se permettre de livrer à de grandes sociétés multinationales des traductions inconsistantes, traduites mot-à-mot. Le Groupe veille donc à la bonne formation de ses employés, y compris les moins expérimentés comme moi-même, afin de réaliser une transition progressive vers le monde réel du travail. Mon rôle me permet d’apprendre en continu, d’être formée à une utilisation efficace d’Internet pour pouvoir trouver efficacement les traductions précises et spécifiques du secteur (cela va peut-être vous surprendre mais une simple recherche dans Google n’est pas la solution à tout). De plus, pleinement consciente de l’évolution des nouvelles technologies, le Groupe SMG Languages utilise des logiciels de T.A.O (Traduction Assistée par Ordinateur) avancés qui permettent de mémoriser de précédentes traductions qui peuvent ensuite être utilisées par les traducteurs internes, sans compter le glossaire relatif à la terminologie spécifique d’un secteur qui est enrichi presque quotidiennement.
Alors quelles sont les principales choses que j’ai apprises jusqu’à maintenant dans mes expériences de traduction auprès de SMG Languages ? Premièrement, la traduction d’un mode d’emploi n’a vraiment rien à voir avec la traduction d’un roman à l’eau de rose. Il vous suffit de faire simple, d’aller droit au but et surtout d’être très clair, nul besoin d’enjolivements fantaisistes. Deuxièmement, il peut arriver que le client ne dispose pas d’un grand talent d’écriture, soit parce qu’il n’écrit pas dans sa langue maternelle, soit parce qu’il a rédigé en vitesse, mais tant que vous transmettez le même message que lui, alors vous avez fait un bon travail. Enfin, la langue peut être une chose complexe, présentant de multiples aspects, mais il appartient au traducteur de surmonter les obstacles et, croyez-moi, il existe une solution à tous les problèmes.
Bien que je n’aie pas encore fixé mes objectifs pour l’avenir (n’importe quel étudiant pourra me comprendre sur ce point), je suis en train d’acquérir tout un ensemble de compétences que je pourrai ensuite réutiliser dans cette industrie ou dans d’autres multinationales. Et si j’ai un conseil à donner à ceux qui souhaitent intégrer ce secteur, que ce soit en traduction, en interprétation ou même en marketing international, c’est de trouver un stage tel que celui-ci, qui sera une expérience d’une valeur inestimable.