Tous les textes que nous traduisons à SMG Languages sont rédigés dans le respect d’une ponctuation pertinente et appropriée nécessaire à la compréhension de documents, qu’ils soient techniques, scientifiques, publicitaires… Mais en quoi consiste-t-elle véritablement ? Quel est le rôle des signes graphiques et où se situent-ils dans la phrase ?
Le discours écrit français rassemble dix signes de ponctuation, parmi lesquels nous évoquerons la virgule, le point-virgule, les deux points, le point, le point d’interrogation, les points de suspension et enfin les parenthèses.
La virgule représentée par le signe graphique « , » indique au locuteur un moment de pause sans nécessairement baisser la voix. Elle sert notamment à séparer les termes contenus à l’intérieur d’une énumération. Lorsque les termes sont coordonnés entre eux, il n’est pas nécessaire d’insérer une conjonction de coordination. En revanche, en l’absence de coordination, il est nécessaire de placer la préposition « et » entre les deux derniers termes de l’énumération.
On utilise également la virgule pour créer un lien entre plusieurs propositions. En effet, il peut s’agir d’un lien chronologique : « je le vois, je cours, il me reconnaît » ou d’un lien logique « tu me frappes, je te dénonce ». De la même manière, une proposition fournissant des informations supplémentaires au nom ou au groupe grammatical auquel il se rapporte peut être encadré par des virgules : il s’agit d’une apposition (ex : l’homme, qui était recouvert de peinture blanche, me demanda où se trouvait le lavabo). Dans la même optique, la virgule permet de souligner un élément que l’auteur souhaite mettre en valeur.
Le point-virgule, une virgule surmontée par un point suggère une pause plus importante que celle impliquée par la virgule et sert à séparer deux propositions.
Les deux points (« : ») revêtent plusieurs fonctions : ils peuvent notamment annoncer la description d’éléments composant un ensemble, introduire un discours ou fournir une explication sur les propos énoncés dans la proposition précédente.
Le point, connu également sous l’appellation point final, est situé à la fin d’une phrase déclarative. L’intonation de la voix descend au plus bas et ne remontera que pour commencer une autre phrase comportant une unité sémantique différente de la précédente.
Le point d’interrogation précède une interrogation directe que l’on retrouve sous la forme du sujet inversé (quelle heure est-il ?). Lorsque le locuteur prononce une affirmation indirect, le point d’interrogation ne doit pas être présent dans la phrase (je me demande quelle heure il est).
Les points de suspension fonctionnent sur le modèle de l’expression « etc. » (laquelle ne doit pas être suivie des trois points), mais ils indiquent également un sous-entendu « nous sommes allés en Bretagne, il a beaucoup plu… Le dernier élément graphique implique que ce séjour était plutôt triste en raison du mauvais temps.
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