Une traduction de qualité désigne une traduction précise, ayant fait l’objet d’un travail de recherche approfondi. Une traduction de mauvaise qualité sautera immédiatement aux yeux d’une personne de langue maternelle alors que l’excellence reste parfois invisible. La qualité peut être prise pour acquise et les conséquences et coûts engendrés par une traduction de mauvaise qualité sont souvent sous-estimés.
La Direction générale de la traduction de la Commission européenne constitue un centre d’excellence et, contrairement à des prestataires issus du secteur privé, elle n’est soumise à aucune baisse des ventes ou des marges de bénéfice à la suite d’éventuelles traductions de mauvaise qualité. Elle a le devoir de fournir à l’UE un travail de haute qualité à l’UE dans les vingt-quatre langues de travail officielles. Par conséquent, cette institution constitue une référence clé pour les sociétés de traduction professionnelle afin d’assurer un niveau de qualité élevé et d’éliminer les coûts et conséquences résultant de traductions de mauvaise qualité. Ce processus garantit ainsi aux clients des standards élevés ainsi que des économies budgétaires.
Une étude menée par la Commission européenne a identifié les méthodes de calcul des coûts liés à une traduction de mauvaise qualité, en ce qu’ils risquent également de causer des dommages aux citoyens et entreprises ou encore de conduire à des quiproquos juridiques, voire des procès.
Cette étude indique que les efforts de qualité en traduction sont absolument essentiels et valent chaque centime, car ces coûts constituent une réelle économie sur le long terme. Les investissements réalisés en vue de la qualité (qui viennent s’ajouter aux contrôles de qualité effectués lors du processus de traduction) comprennent notamment la formation du personnel, le recrutement, les TIC, les outils de traduction ainsi que la recherche terminologique, etc. Tout comme la DG Traduction de la Commission européenne, les sociétés de traduction doivent effectuer de tels investissements afin de s’assurer que ce niveau de qualité parviendra aux clients qui leur font confiance et qu’ils paient pour assurer une prestation de qualité. Une société de traduction doit donc établir un système de qualité qu’il est possible de mettre en place tout au long du processus de traduction, avec l’application des normes ISO afin de certifier chaque processus. La norme ISO 8402 définit la « qualité » comme étant l’« ensemble des caractéristiques d’une entité qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés et implicites ». Cela veut donc dire qu’une traduction doit satisfaire aux besoins du client et doit correspondre complètement à l’intention ainsi qu’au message contenus dans le document original. La qualité comprend deux sous-ensembles : la qualité du processus et la qualité du résultat consistant à livrer le produit ou service, dans le respect des délais convenus.
Il est plus onéreux de corriger des erreurs que d’avoir juste dès le départ, mais cela implique un investissement de qualité que seule une agence de traduction responsable est à même d’assurer. L’amélioration de la qualité diminue le coût de la mauvaise qualité : pour la plupart des entreprises, les coûts afférents à la qualité représentent entre 25 à 40 % des charges d’exploitation.
La DG Traduction de la Commission européenne a élaboré un programme de gestion de la qualité répertoriant 22 actions de qualité dont l’objectif principal vise à améliorer la qualité et l’efficacité des traductions. Parmi ces actions, figurent la sensibilisation des traducteurs sur la nature et l’objectif des textes à traduire, l’instauration d’un dialogue avec des spécialistes du secteur en question, l’utilisation d’un calendrier de suivi et l’amélioration d’autres outils de suivi des capacités. Ces actions peuvent être mises en place et utilisées par une société de traduction professionnelle qui ne lésine sur les niveaux de qualité élevés. Ainsi, il est également important de former une solide équipe de chefs de projet à même de s’assurer que les traducteurs bénéficient de tous les outils de qualité nécessaires pour la mise en application des actions citées ci-dessus visant à transmettre au client final une qualité élevée tout en lui faisant réaliser des économies.
Certaines agences de traduction choisissent d’externaliser leurs projets de traduction à des traducteurs freelance. Cette technique s’avère problématique en ce que le système de qualité et le processus conduisant à un travail de grande qualité risque d’être incohérent et difficile à suivre. C’est pour cette raison que les entreprises doivent avoir recours à une société de traduction professionnelle qui emploie des traducteurs à temps plein au sein d’une structure leur permettant de recevoir toute l’assistance nécessaire lors du processus de traduction. Les conséquences d’une traduction de mauvaise qualité ne peuvent être quantifiées comme lorsqu’il s’agit d’une perte de renommée. Par ailleurs, la traduction de mauvaise qualité risque de conduire à des procès juridiques.
Prenons l’exemple donné par Michal Bobek, chercheur auprès du Département de droit de l’Institut universitaire de Florence : il considère que les corrections d’erreurs de traduction dans la législation doivent être considérées comme des amendements matériels et non pas comme des simples rectifications. Il rappelle à ce titre l’Article 54 du Règlement CE n° 865/2006 contenant les conditions dans lesquelles un spécimen d’une espèce d’animale doit être considéré comme né et élevé en captivité. L’article énonce quatre conditions : « un spécimen d’une espèce d’animale doit être considéré comme né et élevé en captivité que si un organe de gestion compétent […] a la certitude que les critères suivants ont été respectés ». Toutefois, la traduction tchèque de cet article nous indique autre chose : « un spécimen d’une espèce d’animale doit être considéré comme né et élevé en captivité que si un organe de gestion compétent […] a la certitude que l’un des critères suivants a été respecté ». Cette erreur suppose que certains animaux peuvent être abstenus de répondre à chacun des critères énoncés. La qualité dans les traductions juridiques est essentielle, c’est pour cette raison que nous conseillons à toutes les entreprises qui souhaitent éviter de tels problèmes de s’adresser à une société de traduction fournissant un processus de traduction comprenant les phases de révision et relecture ainsi que des services d’assermentation.
La liste d’exemples de ce genre est encore longue, le coût d’une traduction de mauvaise qualité ne consiste donc pas seulement à « re-traduire » mais également à rectifier les conséquences comme se refaire un nom perdu à cause du manque de fiabilité des services linguistiques utilisés. Qu’il s’agisse d’une entreprise privée ou publique, il est fondamental d’avoir recours à une société de traduction professionnelle qui applique les actions recommandées par la Commission européenne. Les entreprises doivent se sentir libres de poser toutes les questions qui leur viennent à l’esprit en ce qui concerne le système de qualité mis en place par la société de traduction, s’il en existe un. Assurez-vous que la société de traduction possède une équipe de chefs de projets prêts à aider les traducteurs. Si vous vous adressez à une société sérieuse, elle disposera très probablement de son propre centre de recherche, dédié à l’exactitude terminologique ainsi qu’au suivi des évolutions de la langue dans le temps. Afin d’assurer une grande qualité, les traductions doivent être effectuées et révisées par des professionnels dont la langue maternelle correspond à la langue du texte de départ. Lors du processus de traduction, il est également important de dialoguer avec des personnes parlant la langue source, un bonus en plus que vous retrouverez uniquement chez une société de traduction employant des traducteurs internes au sein de bureaux internationaux.
Pour plus d’informations sur nos traductions de qualité, n’hésitez pas à consulter notre site Internet ou www.smgtraductions.fr. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter @TradfranFr.